Selon la presse, pas moins d'un travailleur indépendant sur six craint de faire faillite en raison de la crise du coronavirus. Si cela ne vous convient pas non plus, pouvez-vous toujours protéger votre domicile familial privé contre d'éventuels créanciers dès maintenant ? Comment organisez-vous cela et quels sont les points à retenir ?
Risque associé à une entreprise individuelle. Si vous ne travaillez pas par l'intermédiaire d'une entreprise, votre patrimoine privé n'est malheureusement pas séparé et, en d'autres termes, vous êtes responsable de toutes les dettes que vous contractez, y compris vos dettes professionnelles.
Un « scénario du pire ». Si vous faites ensuite faillite en tant que travailleur indépendant, le syndic sera en mesure de monétiser toutes vos propriétés pour payer vos créanciers. Dans le pire des cas, vous pouvez donc également perdre votre maison...
Le type d'entreprise est important ! Si vous travaillez par l'intermédiaire d'une entreprise, vos actifs privés sont séparés si vous travaillez par l'intermédiaire d'une BV (BA) ou d'une NV, mais pas si, par exemple, vous avez une VOF ou une ancienne CommV. Dans ce cas, les créanciers professionnels peuvent non seulement saisir les machines et les stocks de votre CommV, mais aussi, si nécessaire, vos actifs privés, y compris votre maison.
Par un acte notarié. Si vous souhaitez protéger votre maison familiale contre les créanciers aussi longtemps que vous vivez, vous devez déposer une déclaration dite d'insaisissabilité auprès de votre notaire. Pour ce faire, il rédige un acte notarié qu'il fait ensuite enregistrer au bureau de sécurité juridique compétent (l'ancien bureau des hypothèques).
Pour une telle déclaration d'insaisissabilité, vous devez prendre en compte un coût d'environ 1 500€.
Conseil : Un indépendant exerçant une activité secondaire peut également faire cette déclaration.
Attention ! Cependant, votre propriété n'est pas protégée par celui-ci.
Aucune nouvelle, bonne nouvelle !
La loi stipule que toute facture incontestée peut être considérée comme une facture acceptée et doit donc être payée par le client. Du moins si vous facturez une entreprise, car des principes différents s'appliquent aux factures aux particuliers. Toutefois, les commerçants doivent protester contre la facture en question dans un délai raisonnable s'ils envisagent de ne pas la payer.
La nature exacte de ce délai raisonnable n'est pas précisée, mais dans la pratique, un délai d'environ deux semaines après réception de la facture est considéré comme raisonnable pour une réclamation en temps utile (légèrement plus long pour les factures complexes).
Le litige peut également avoir lieu de différentes manières, par exemple par courrier recommandé ou par e-mail. Dans tous les cas, ce n'est pas une mauvaise chose de mentionner dans vos conditions générales comment et quand les clients peuvent protester contre les factures.
Jusqu'à présent, les formalités, mais que se passe-t-il si votre client conteste votre facture ?
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